Anatomie des Gymnospermes
« GYMNOSPERMES » ou PLANTES A OVULES NU
Grade paraphylétique (surtout si on considère les taxons fossiles) et donc non valide, regroupant artificiellement les Spermatophytes dont les ovules ne sont pas inclus dans un ovaire, ce dernier définissant la fleur des Magnoliidae. Le micropyle est donc en contact avec le milieu externe. Les « gymnospermes » basaux hors Platyspermes appelés traditionnellement « fougères à graines » ou « ptéridospermes » se développent dès la fin du Dévonien puis au Carbonifère dans des écosystèmes majoritairement marécageux et dominés par des « ptéridophytes » arborescents. Les Platyspermes et plus particulièrement les plantes à cônes (Conifères – Pinidae, et taxons éteints apparentés) se diversifient dès la fin du Carbonifère et au cours du Permien, profitant de l’aridification du climat au sein du supercontinent de la Pangée, via une reproduction par graines plus adaptée aux grands changements globaux qui caractérisent la période que la reproduction par zoïdogamie des « ptéridophytes », puis vont dominer les flores d’une grande partie du Mésozoïque jusqu’au Crétacé. A la même période, à l’ombre des premières forêts de Conifères, les « glossophytes » (incluant Corystospermales, Glossopteridales et les Anthophytes – et intégrant ou non les Gnetidae) vont également se diversifier et produire les Angiospermes (Magnoliidae) qui dès le Crétacé vont supplanter tous les autres groupes.
L'anatomie des Gymnospermes diffère peu de celle des Angiospermes, et nous verrons ici les différences.
Comme pour les Angiospermes Eudicotylédones, les Gymnospermes mettent en place des tissus secondaires grâce au cambium ou zone génératrice libéro-ligneuse, et au phellogène ou assise subéro-phellodermique.
Illustration Anaïs Boura